Déception au Chocolat
Ce matin, comme la (trop) grande majorité des matins, je me reveillais grace à la stimulation efficace de mon radio-réveil. Comme je le lui avais demandé, il s'était mis à chanter sous l'impulsion d'une radio de la bande FM parisienne se décrivant comme "la seule radio rock".
Les 5 premières minutes, je ne m'en souviens pas, c'est le temps de latence minimum pour ressortir ma tête généralement coincé dans mon sphincter anal. Mais mon oreile fut par la suite captée par quelques paroles d'une poésie rare, paroles parfaitement aptes à faire vibrer ma fibre de grand romantique toujours sensible au miracle de la vie, à la magie d'un lever de soleil ou à la beauté d'une canette de Kro.
Que disaient les vers d'ouverture de ce chant qui immédiatement saisissaient la totalité de mon attention (enfin, la totalité de l'attention disponible 5 min aprés réveil à savoir tout de même pas grand chose, faut pas déconner) ? C'était une voix féminine et sensuelle déclarant :
"Taille-moi les hanches, à la hache !"
Cool !
Conquis, je m'attendais alors à une célébration de l'amour avec des couplets tournant autour du principe du "Coince-moi les pieds dans l'gaufrier" ou "caresse ma langue au fer à friser". J'aurais alors pu sauter de mon lit et m'écrier "Je suis ton homme, bébé ! Toi et moi, c'est pour la vie (ou ce qui te reste de temps de vie)"
Las, 3 fois hélas, tout ce qu'elle exprimait par là était sa crainte de prendre du volume par une consommation débridée de ce délicieux produit dérivé de la fève de cacao, le chocolat. (paroles de cette chanson somme toute médiocre ici)
Encore une histoire d'amour s'achevant avant d'avoir commencé. Quand trouverai-je celle qui m'est destinée de toute éternité et qui attend que je lui passe le nez à la ponceuse ?
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