Japon, steak cru et chien mort
J'aime le pouvoir de stimulation de l'alcool sur notre imagination et notre sens de la métaphore. L'effet sur notre perception de ces dernières est également ravageur, nous enjoignant à en profiter bien plus que si nous étions à jeun.
Je discutais hier soir aprés moult bières et coktail parfumés au rhum avec une connaissance que je n'avais pas vu depuis 2 ans au bas mot. Ce garçon était allé passer un an au Japon en stage dans une grande boite française d'équipement auto. Non, pas celle qui fait les arbres magiques parfumés, une autre. Immédiatement, je lui demandais comment ça se passait avec les Japonaises. Sans en avoir abusé, il m'a dit en avoir bien profité, déclarer "Je suis Français" en japonais étant un acte de séduction d'une puissance comparable à être Sean Connery dans notre belle France.
"Mais attention," précisait-il, "pas quand elles sont bourrées. Déjà qu'elles sont hyper soumises en temps normal, une fois éméchées, tu as l'impression de baiser un chien mort."
Non, je n'ai pas pensé sur le moment à lui demander si il avait déjà fait des trucs sales avec des cadavres d'animaux.
Ceci additionné à un pote qui disait ce même soir qu'une de ses ex au lit "lui donnait l'impression de coucher avec un steak pas cuit" me fait dire que c'est beau l'amour. Ca incite à la poésie.