Berlin, 32e : Burgersteig & Sklave
Trottoir et Esclave
Berlin, ce n´est pas la France. Quelle verite profonde, hein? Berlin donc n´est pas la France, et ca se sent. Au sens propre comme au figure. Et quand je dis au sens propre, c'est entre autre parce que c'est propre et ca se sent. Je ne sais pas si c'est propre a Berlin que ca sente le propre, mais c´est un plaisir pour les sens. Car, il faut le noter, ca ne sent pas trop l´essence. Bon, j´arrete la, desole, ce sont les effets secondaires de la cocaine de ce matin, elle etait trop coupee.
Je voulais initialement parler de trottoir. Et d´esclaves, aussi, mais c´est secondaire, ils ne sont pas au coeur de cette note, meme si je ne leur denie pas d´avoir un coeur. Les trottoirs berlinois ne sont pas comme la plupart des trottoirs francais. Deja parce que ces boulets d´Allemands ne les appelent pas "trottoir" comme tout le monde. Quels andouilles. On nomme ca "Burgersteig" car a une epoque reculee (environ 18 mois) seuls les citoyens (Burger) avaient le droit de monter dessus, pas les meteques ni les etrangers, sans parler des esclaves. Qui ont beau avoir un coeur, ils n´avaient pas le droit de monter sur les trottoirs. Cette interdiction ne derangeait toutefois pas trop les Francais. Tout le monde sait que l´animal symbole de la France est le coq, animal qui chante meme les pieds dans la merde.
Mais aujourd'hui, qu'est-ce qui distingue les trottoirs francais des trottoirs berlinois? J'ai envie de repondre "Moi je sais et je ne vous le dirais pas, nananere!", mais ce ne serait pas fair-play, vraiment pas du tout.
Ho et puis merde, marre d´etre fair-play, je ne suis pas Anglais, pas plus que je ne suis esclave (donc je n´ai pas de coeur, CQFD)
Moi je sais et je ne vous le dirais pas, nananere!